Les alliances dans l'Histoire - Mariage - FlexiLivre

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Que serait un mariage sans le traditionnel échange des alliances ? Juste après avoir prononcé les vœux mais avant d’embrasser la mariée, ce rituel qui symbolise l’union entre les deux époux est une étape incontournable dont on trouve des traces dans la plupart des cultures…et à la plupart des époques ! Vous en doutez ? Découvrez les dessous de la cérémonie des alliances en quelques questions.

Pourquoi un anneau ?

La légende veut que l’échange des anneaux soit le rappel d’un rituel marital propre aux premiers hommes qui pour unir deux membres de la même tribu faisait passer leurs mains liées dans le trou d’une pierre consacrée. Si le symbole est déjà là, il faut pourtant attendre l’antiquité pour voir apparaitre les premiers anneaux de mariage ! Ainsi, à Rome, qu’ils soient patricien, plébéien, serviteur ou esclave, les deux époux échangent des alliances d’or, d’argent, de fer ou de bronze déterminées par leur catégorie sociale. Si les détails de cette tradition ne sont (heureusement) pas arrivés jusqu’à nous, un reste de cette coutume marque cependant les mœurs irlandais qui veulent qu’un mariage célébré sans anneaux en or n’ait aucune valeur. Une règle qui provoqua l’apparition de loueurs d’anneaux en or à la journée. Pas très romantique !

Pourquoi l’annulaire ?

Selon certains, la tradition de glisser l’alliance précisément à l’annulaire gauche des mariés remonte à une croyance propre à l’Egypte Ancienne qui voulait que ce doigt soit le seul placé sur le chemin de la « Vena Amoris » (La veine de l’amour), située pile sur la route du cœur. Tout un symbole pour les amoureux égyptiens… mais pas pour les hébreux et les grecs qui portaient, eux, l’alliance à la main droite ! Coté français, il faut attendre le XVIIe siècle pour que l’alliance auparavant portée au pouce soit placée à l’annulaire gauche. Cette coutume serait une conséquence de la cérémonie de mariage de l’époque durant laquelle l’officiant bénissait le mariage en touchant trois doigts de la main gauche des promis : au nom du Père (le pouce), du Fils (l’index) et du Saint-Esprit (le majeur). L’alliance était donc tout naturellement placée autour du quatrième doigt : l’annulaire. Et ailleurs ? L’Europe est divisée ! Alors que les allemands, les hongrois et les polonais portent l’alliance à la main droite, les espagnols, les anglais et les néerlandais se prononcent en faveur du côté gauche. Après tout c’est aussi celui du cœur non ?

Qui s’occupe des alliances ?

La règle veut qu’il revienne au fiancé de choisir les alliances et de les conserver jusqu’au jour J. Un signe de galanterie ? Un pied de nez à la supposée étourderie féminine ? Pas tout à fait ! Traditionnellement, l’alliance était glissée au doigt de la future mariée au moment de la demande en mariage. Si dans les faits, cette coutume a été modifiée au profit d’une bague de fiançailles distincte des alliances, le marié n’en reste pas moins le maitre des anneaux. La tradition veut aussi parfois que ce soit le témoin du marié qui cache les précieux anneaux pour les remettre à son ami pendant la cérémonie. Au futur marié donc de bien choisir son alliance…et son témoin !

Quels sont les différents types d’alliance ?

Traditionnellement, les amoureux ont le choix entre quatre différents types d’alliance classique :
- Le jonc en or nu
- Le demi- jonc plat à l’intérieur et arrondi sur la surface extérieure
- Le jonc parisien, un rien plus épais que le jonc classique
- Le ruban confort, plat avec des bords droits bombés sur la surface intérieur. Cependant pour répondre aux envies des fiancés, l’imagination des joailliers a fait naitre de nouveaux modèles d’anneaux : ciselées, entrelacées, striées ou serties de pierres précieuses… les nouvelles créations rivalisent de parures et d’éclat.

Maintenant c’est à vous de jouer ! On ne peut pas choisir votre alliance à votre place mais en cas dechoix malheureux, vous pourrez détourner l’attention et épater la mariée avec vos connaissances sur la tradition des alliances. C’est toujours ça de gagné !

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